APOSTASIOU DIKÉ
APOSTASIOU DIIIÉ ('A7:oaraaiou L«l. On appelait cinoazofatov, abandon, l'ingratitude de l'affranchi à l'égard de son patron. Nous ignorons quels étaient précisément les devoirs imposés à l'affranchi en retour de la liberté que son patron lui avait donnée ; nous savons seulement qu'il devait prendre celui-ci pour 7cpoati«ti7iç chaque fois qu'il agissait e.; justice. Le patron qui avait à se plaindre de son affranchi, pouvait, soit le détenir dans sa prison privée, soit intenter contre lui l'â77OaT«a4.ou Sixvl. Cette action était une action privée, appartenant au patron seul, et portée devant l'archonte polémarque. Si l'affranchi était condamné, on le vendait comme esclave, et le prix de vente était sans doute donné en indemnité au patron; si c'était, au contraire, le patron qui succombait, il était déchu de tous ses droits de patronage et l'affranchi se trouvait alors
dans la même condition que les métèques' [APELEUTHE